Un SAS pour décompresser

Un SAS pour décompresser

Un SAS pour décompresser

Dés le lendemain de l'annonce du confinement, l’EGC a mis en place un dispositif d’enseignement à distance permettant aux 122 étudiants de poursuivre leurs études supérieures. Afin d’anticiper les difficultés d’isolement ou liées à l’enseignement « sans contact » Sandrine Monnier, conseillère sociale des écoles de la CCI, a lancé l’initiative de mettre en place un SAS de décompression pour accompagner les étudiants.

Continuité pédagogique

Au lendemain de la fermeture des écoles, le dispositif de continuité des enseignements a été déployé. 20 formateurs étaient sur le pont pour assurer leurs cours à distance. Du côté des 122 apprenants, 98 % ont assisté à ce format de cours distanciel lors de la première semaine. Pour les alternants en entreprise, ce contexte a nécessité un point de situation au cas par cas, selon la poursuite ou non de l’activité de leur entreprise, et avec une préoccupation majeure : leur sécurité. 

SAS de décompression pour les étudiants

Echanges, écoute, technique de gestion du stress et rencontre inspirante au programme des SAS de décompression conçus et animés par Sandrine Monnier, conseillère sociale des écoles de la CCI. Via la plateforme collaborative TEAMS, un espace de liberté de parole permet aux apprenants de partager leurs expériences ou difficultés en toute convivialité.

" Ce SAS a émergé pendant ce troisième confinement dans un contexte anxiogène, différent des deux précédents, engendrant beaucoup de stress et de questionnement chez nos apprenants. Ce moment, ouvert deux fois par semaine, leur permet de partager leur ressentis, d’apprendre à gérer leur stress et de garder le contact dans un esprit convivial et simple. " souligne Sandrine.

Les apprenants ont déjà pu bénéficier de différents exercices de gestion du stress, telle que la cohérence cardiaque (une technique de respiration en 6 cycles), d'un atelier de recentrage utilisé en art thérapie proposé par une alternante en première BAC pro du CFA de la CCI et d'une technique d'ancrage issue de technique de sophrologie pour relâcher les tensions.

Sébastien Destremau, journaliste sportif et navigateur en solitaire du Vendée Globe, est intervenu lors d'un SAS pour partager Sébastienson expérience du confinement volontaire lors de cette aventure sportive hors normes. 

Son témoignage captivant et les échanges sur cette expérience unique de solitude extrême ont ravi les apprenants. L'occasion  de leur faire passer des messages forts et de leur faire prendre conscience que "dans chaque chose il faut voir le côté positif et non le côté obscur " ou encore " qu’il faut voir un problème comme un ami et non comme un ennemi pour enclencher sa propre créativité, innover, pour trouver des solutions." Un grand merci à Sébastien pour ce partage !

 

Bulle de sérénité

Un atelier de sophrologie va être mis en place la semaine prochaine et proposera aux apprenants de se centrer sur la détente. Marie-Pierre Bermejo-Formet, sophrologue et consultante en ressources humaines en entreprise animera trois ateliers. Objectif ? Se détendre et donner des outils pour mieux vivre notre quotidien incertain.

 

" L’équipe pédagogique et administrative a rapidement su mettre en place la continuité pédagogique avec des formateurs conscients des enjeux pour les étudiants en études supérieures. Toutefois, la crise sanitaire peut provoquer ou renforcer un mal être chez de jeunes adultes face à une situation anxiogène. Certains craignent l’isolement, d’autres le décrochage et d’autres ont des difficultés avec le distanciel. Pourtant, au delà de la marche forcée vers le télétravail, qui devient une constance par ailleurs, ils ont les clés en eux pour réussir, mais il faut les aider à les activer. Ainsi, nous sommes à leur écoute pour les accompagner aux mieux avec des actions ciblées. Je félicite le corps professoral, notre équipe pour les nombreuses initiatives, toujours dans l’intérêt des étudiants. " conclu Sophie Golfier, directrice de l’EGC.